Le docteur Edward Bach, médecin anglais du XXe siècle, a fait ses études de médecine à Birmingham puis à Londres.
Avant ses études de médecine il a travaillé de 1903 à 1906 dans la fonderie de laiton de sa famille. Médecin généraliste, il était aussi bactériologiste et pathologiste. Il commence sa pratique au Centre hospitalier Universitaire de Londres.
En 1917 il a une grave hémorragie à cause d’une tumeur que l’on découvre en l’opérant. On ne lui donne que 3 mois à vivre. Dès qu’il a pu sortir de son lit, le Dr Bach retourna dans son laboratoire avec l’intention de faire avancer ses recherches sur les vaccins.
Insatisfait de la médecine de son époque – qui se concentrait plus sur les maladies que sur la personne dans son ensemble – il se dirigea, en 1919, vers l’homéopathie et intégra le Royal London Homeopatic Hospital afin d’avoir une approche plus holistique de la médecine.
Hahnemann – le fondateur de l’homéopathie – avait dit « le patient est ce qu’il y a de plus important dans le traitement : le patient avec sa personnalité, ses caractéristiques, ses particularités et ses symptômes physiques ».
Il va trouver là-bas des parallèles entre ses recherches sur les vaccins et les principes homéopathiques. En effet, il s’intéressa à la relation entre les toxines intestinales et la maladie chronique. Il va donc adapter ses vaccins pour produire 7 nosodes homéopathiques à partir de la flore intestinale.
Ce travail lui vaudra une certaine renommée dans les milieux homéopathiques. Ces 7 nosodes sont toujours employés aujourd’hui. (Les nosodes sont des médicaments homéopathiques tirés de l’agent qui aurait causé la maladie. Que l’on peut aussi appeler auto-vaccins).
Un peu plus tard, il fit une découverte significative : tous les patients souffrant des mêmes difficultés émotionnelles avaient besoin du même nosode – indépendamment du type de la maladie physique. Ceci renforça en lui l’idée que la maladie physique n’avait pas d’origine physique mais que, comme il le disait, c’était « la consolidation d’une attitude mentale ». Ses 7 nosodes correspondaient à 7 types de personnalités.
Le Dr Bach décida alors de consacrer sa vie à la recherche de remèdes purs – issus de la nature – qui aideraient les gens à surmonter leurs pensées négatives. Ceci afin de « traiter le patient et non la maladie » car lorsque les pensées négatives auraient été surmontées, le corps devrait réagir aussi.
Chaque fois que sa pratique médicale et son travail de laboratoire lui laissent un moment de libre, il les passera à rechercher les plantes, herbacées ou non, dont il espère qu’elles remplaceront les nosodes bactériens.
En 1928 il découvrira la première des 38 Fleurs.
En 1930 il abandonna son travail à Londres et s’installa à la campagne au Pays de Galles. Il devint particulièrement sensible dans son corps et son esprit. Il a utilisé ses dons naturels en tant que guérisseur permettant à son intuition de le guider vers les bonnes plantes.
Au Pays de Galles Bach passe ses journées à observer longuement la grande variété des plantes et note le lieu où elles poussent, le sol qu’elles choisissent pour croitre, la couleur, la forme et le nombre de pétales, si elles se reproduisent par tubercules, racines ou graines ; il passe des heures assis près d’une plante, marche dans les fondrières et les marais, grimpe au sommet des montagnes, et parcours des kilomètres le long des chemins et à travers champs à la recherche de nouveaux échantillons, apprend tout ce qu’il peut des habitudes et caractéristiques de chaque fleur, plante, arbre
Tôt un matin de mai, alors qu’il marche dans un champ dans lequel la rosée courbe encore l’herbe sous son poids, en un éclair lui vient l’idée que chaque goutte de rosée doit refermer un peu des propriétés de la plante sur laquelle elle repose ; car la chaleur du soleil agissant à travers le liquide, peut servir à extraire ces propriétés jusqu’à ce que chaque goutte soit imprégnée d’énergie magnétique. Le procédé d’extraction des vertus curatives des plantes serait ainsi simple.
Recueillir suffisamment de rosée sur chaque fleur serait fastidieux et prendrait trop de temps, aussi décide-t-il de prendre quelques fleurs d’une plante définie et de les placer à la surface d’un bol de verre rempli d’une eau provenant d’un ruisseau clair, et de le laisser sur place, dans le champ, en plein soleil pendant plusieurs heures.
A sa grande satisfaction il s’aperçoit que l’eau est imprégnée de l’énergie de la plante et qu’elle est très hautement dynamisée.
Les dix-neuf premiers remèdes floraux qu’il découvrira plus tard seront tous préparés de cette manière. C’est la technique simple qu’il attendait depuis longtemps – la simplicité des choses fortes, car le feu, la terre, l’air et l’eau – les quatre éléments – sont présents et œuvrent ensembles pour produire des remèdes guérisseurs de grande puissance.
Peu après Edward Bach va rédiger son livre « Guéris-toi Toi-même, l’introduction à la nouvelle médecine ».
Bach va se concentrer sur les états émotionnels négatifs dont tous les types et tous les âges peuvent souffrir, et il trouve douze états d’esprit marquants :
En 1932, lors d’un retour a Londres, il va écrire le livre « Libère-toi Toi-même ». Il rédigera ensuite « Les Douze Guérisseurs ». Il va ensuite prendre conscience que d’autres états émotionnels doivent être traités.
En 1934 il crée un premier remède d’urgence qui est composé de 3 Fleurs : Rock Rose, Clematis et Impatiens. Plus tard, il leur ajoutera deux autres remèdes : Cherry Plum et Star of Bethleem.
En 1934, le Dr Bach parcours divers comtés anglais à la recherche d’une petite maison de campagne située dans un village tranquille. Et c’est dans la vallée de la Tamise, dans le village de Sotwell, qu’il achète une petite maison appelée Mount Vernon (c’est dans cette maison qu’est actuellement installé le Centre Bach). Il emménage en avril 1934.
Il est heureux de se retirer tranquillement pendant environ un mois dans son nouveau logis, pour savourer la paix et la beauté du petit village et, surtout, se divertir en redessinant le petit jardin qui entoure la maison, car son corps et son esprit deviennent de plus en plus réceptifs, et les dernières semaines de voyage l’on fatigué. Pour le moment, il laisse tout le monde ignorer où il est ; de même, on ne sait pas, dans le village, qu’il est médecin.
C’est a ce moment-là qu’il va rédiger la seconde édition de son livre « Les Douze Guérisseurs et les Sept Auxiliaires ».
A la faveur des longs séjours tranquilles passés à travailler dans le jardin, Bach récupère bientôt ses forces. Mais on a découvert où il se trouve et les malades commencent à venir nombreux ; si bien que, pour l’aider dans sa tâche et s’occuper de son abondant courrier quotidien, il forme trois collaborateurs profanes, qu’il appelle son équipe d’assistants.
Avec la découverte du dernier de la série de dix-neuf remèdes, il a eu le sentiment que ses recherches étaient parvenues au terme d’une étape, mais aujourd’hui, il se rend compte que d’autres remèdes sont nécessaires au traitement de certains états émotionnels qui n’ont pas été inclus dans la première classification.
C’est d’une manière totalement différente de celle qui l’a conduit à la découverte du premier groupe de remèdes qu’il doit avoir connaissance du second groupe de dix-neuf. Pendant les quelques jours qui précèdent la découverte de chacun d’entre eux, il ressent la même souffrance provoquée par l’état émotionnel auquel s’adresse ce remède précis. De telles expériences exigent du courage et une foi au-dessus de la moyenne car, bien que Bach sache que cette torture physique et mentale particulière cessera avec la découverte du remède approprié, il en reste néanmoins dix-neuf à découvrir et chacun implique une grande souffrance.
En mars 1935, il découvre le premier remède de la nouvelle série : Cherry Plum.
La tige de ce végétal est dure et ligneuse et, au début du printemps, le soleil n’a pas la force qu’il acquiert plus tars dans l’année, si bien qu’il décide de faire bouillir, sur le feu, les brindilles dans de l’eau. Ce qu’il fait, en laissant l’eau frémir pendant une heure. Quand l’eau est refroidie, il filtre le liquide et prends quelques gouttes du remède. Presque sur le champ, l’angoisse atroce disparait et avec elle la douleur physique qu’il avait ressenti les jours précédent la découverte de cette Fleur. Le lendemain matin il se sent parfaitement bien.
La tension des six derniers mois a été bien grande ; la découverte et la préparation d’un remède après l’autre se sont succédées à un rythme rapide, et la souffrance mentale et physique qu’il a endurée avant la découverte de chaque remède a été si intense qu’il est maintenant épuisé et très faible.
Pendant l’été 1936, il commence la rédaction du manuscrit de la troisième édition de son livre qu’il nomme « Les Douze Guérisseurs et autres remèdes » et celle-ci est éditée en septembre de la même année.
Une fois le manuscrit envoyé aux éditeurs, il se met à rédiger un article à propos de la méthode de traitement et de prescription des remèdes floraux, et son titre est « Les Plantes Guérisseuses », car il sent que le meilleur moyen d’étendre la connaissance au public est de faire une tournée de conférences. Il a prévu que lui et son équipe d’assistants iront de villes en villes pour prendre la parole, et il donne lui-même la première à Wallingford, la ville voisine, le 24 septembre 1936, soit le jour de son 50ème anniversaire.
Vers la fin du mois d’octobre, ses forces commencent à décliner sérieusement ; son corps qui jusqu’ici lui a été si fidèle, ne supporte plus l’effort physique, et il est contraint de garder le lit.
Mais il ne s’arrête pas de travailler ; sous sa direction, ses trois assistants s’occupent de son abondant courrier, donnent des conférences dans les villes et les villages et prescrivent les remèdes aux malades.
Il a formé son équipe avec un soin tout particulier, car maintenant que son travail de recherche et de découverte des plantes, ainsi que celui qui consistait à perfectionner la nouvelle méthode de traitement sont accomplis, il souhaite leur en confier l’application, ainsi qu’à ceux qui, éparpillés dans le monde entier, emploient déjà ses remèdes floraux.
Le soir du 27 novembre 1936, il meurt dans son sommeil.
Il a toujours détruit toutes les notes prises au cours de ses recherches dès qu’elles s’achevaient et que le résultat était publié. Son but était de faire de la guérison de la maladie une chose simple.
Notes et extraits tirés du livre de Nora Weeks « Découvertes médicales d’Edward Bach, médecin » – Le Courrier du Livre 1999.
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